Week-End du 6-7 Août 2005

Céline nous avait fixé rendez vous au Quezako sur la 2O2. Ponctuels comme à l’accoutumée, Cédric et Zozo s’étaient prudemment attablés devant un café et je ne tardais pas à les rejoindre suivi de près par Céline, Frédérique et Stéphane et enfin, … Jean Philippe !
Certains avaient encore les oreilles bourdonnantes des titres joués par U2 en concert la veille et le réveil semblait difficile.
C’est donc 6 engins dont 1 duo qui prirent la route vers St Etienne de Tinée. Nous regrettons la défection de Rémy dont la présence aurait été appréciée de tous. Jean Phi, les yeux encore embrumés éprouva du mal à prendre le rythme de la première partie libre visiblement plus rapide que celles entendues la veille. Avec une bonne demi-heure de retard, nous eûmes le plaisir de retrouver Dominique avec qui nous partageâmes un petit déjeuner composé de café, croissants et saucissons.
C’est sous un soleil radieux que nous prîmes d’assaut le col de la Bonnette puis celui de Vars.
Quelques lacets avant ce dernier, Céline nous donna le signal du pique-nique au bord d’un fort joli torrent dont le doux bruit ne parvint pas à troubler la sieste de Jean-Phi.
Au relais Napoléon, relais motard du col de Vars, nous prîmes un café bien serré (+ 1/2 Gurozan pour J-Phi ). Ainsi dopés nous attaquâmes la seconde partie libre de la journée dans la superbe descente vers Guillestre.
Prévoyante en ce week-end de fort trafic routier, Céline avait repéré une charmante route champêtre qui nous permit de longer le lac de Serre-Ponçon en évitant Embrun et ses bouchons. Puis après Savine le Lac, deux parties libres nous attendaient en direction de Barcelonnette. Il fallut faire preuve de sang froid entre les touristes en vadrouille et les fêtes communales. Mais très bien briefés par Céline, tout se passa bien et chacun prit du plaisir à enrouler de très belles routes avant d’entamer l’ascension du col d’Allos.
Enfin, nous nous dirigeâmes, via Colmars les Alpes, vers le gîte ( Château-Garnier ) et la perspective d’un repos bien mérité pour tous. Avant la douche, Céline avait organisé une épreuve de béquillage en terrain meuble remportée haut le guidon par Dominique.
Mes compagnons me firent alors le plaisir de me fêter mon anniversaire avec une mise en scène tenue jalousement secrète avec la complicité !!! de notre hôtesse. Bref, hormis ma petite famille que je savais retrouver le lendemain avec une bonne partie du club, rien ne manquait : gâteau, bougie musicale, ballons, tee-shirt dédicacé et bonne humeur.
La soirée se termina par une hilarante partie de Pictionnary qui nous valut les yeux noirs de certains mauvais coucheurs qui voudraient trouver dans un gîte avec chambres dortoir et bon marché, les mêmes prestations que dans un 3 étoiles.
Tout cela pour dire que le Gurozan ayant fait son effet, nous avions retrouvé un Jean-phi en pleine forme et prêt à toutes les « déconnades » comme à son habitude. Il faut avouer qu’il n’eut pas de difficulté à trouver des partenaires de jeu.

Après une bonne nuit réparatrice, les commentaires de Paulette et un copieux petit déjeuner, nous options pour une visite de la cité médiévale de Colmars. Nous prîmes ensuite la route en direction de St Lions près de Barrême.

Avec un timing à faire pâlir la NASA, nous fîmes jonction juste à l’entrée de St Lions avec le groupe mené par Marc-Emmanuel et sa chère Stéphanie à savoir Christelle, Marie Agnès, Didier, Jean-Marc, Laurent, David et Pascal, qui, partis le matin même d’Antibes, nous rejoignaient pour partager le barbecue organisé et préparé par Céline et ses charmants parents.
Le reste de l’intendance était assuré par Muriel, la famille Moreau au grand complet, Annick et Julie, venues en voiture.
C’était bien nécessaire pour transporter les boules de pétanque qui nous permirent de disputer un tournoi digne des plus grands clubs boulistes. L’équipe menée par Marion Moreau l’emporta haut la main. Quelques casquettes, tee-shirts, frisbees, et autres babioles vinrent récompenser les participants. Après avoir partagé divers gâteaux (anniversaire du président oblige) vint le temps des remerciements envers les parents de Céline et Madame le Maire de Saint Lions pour nous avoir mis à disposition le terrain de loisir municipal puis de la séparation pour les caisseux qui allaient s’agglutiner dans les bouchons, ceux qui rejoignaient Nice par la 202, et ceux qui poursuivaient l’itinéraire prévu par Céline.

Le retour de ces derniers fut bouleversé par les exploits de Jean-Marc dont la VARADERO éprouva soudain l’envie de se mesurer à une barrière soit disant de « sécurité » (n’est-ce pas Monsieur Moto de la DDE ou du conseil Général ?).
La démonstration fut faite : malgré une conception sans reproche et un pilotage des plus fins, l’acier inerte des glissières encaisse mieux les chocs que le 2 roues. N’hésitant pas à payer de sa personne, Jean-Marc voulut à son tour se mesurer à la maudite glissière. Et là, ô surprise, l’homme de chair vaincut le métal. L’animal est costaud. Groggy certes, mais sur ses 2 pieds quelques heures plus tard. Il est vrai qu’il a refusé de nous dire ce que la charmante médecin des pompiers lui avait dispensé comme soins dans le VSAB durant son transfert vers l’hôpital de Castellane. Plus de peur que de mal, sauf pour la pauvre VARADERO.
Vous l’avez compris, c’était quand même du sérieux et cet épisode nous a tous secoué. Malgré cela, tous ceux d’entre nous qui étaient présents ont assuré un max. Que ce soit pour contacter les secours, veiller sur Jean-Marc, soutenir Muriel venue nous rejoindre en urgence, sécuriser les lieux et gérer la circulation, s’occuper de la bécane, appeler l’assurance ou le dépanneur, etc…Je dois leur transmettre les félicitations que j’ai reçues de la part des services de secours et des gendarmes quant à l’attitude des membres du club sur place. Cela me conforte dans l’idée que l’esprit qui nous anime au sein du club est le bon.

Enfin rassurés sur l’état de santé de Jean-Marc autorisé à quitter l’hôpital sous la surveillance de Muriel, il était passé 21 heures quand les derniers d’entre nous reprirent la route vers Grasse où nous arrivions pour contempler au loin le feu d’artifice tiré depuis Cannes.

Nota : Espérons que le rapport des gendarmes conduira à étendre le dédoublement des glissières comme c’est le cas quelques centaines de mètres plus loin.
Benoît

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