Rédacteur : Frédéric
Monsieur le Président du moto-club,
J’ai l’honneur de vous informer que nous avons bien suivi vos directives et que comme convenu j’ai organisé une ballade dimanche 3 août sous l’égide de votre moto-club au nom si évocateur…
Beaucoup de membres de votre bureaux étaient absents sous des pretextes très discutables. D’ailleurs, vous pouvez compter sur moi pour vous envoyer la liste des absents avec les motifs d’absence.
Comme vous le savez, j’ai tenu à repérer moi-même le parcours il y a deux semaines. J’ai donc pris une journée de congès avec Matthieu et sa famille afin d’offrir aux membres le maximum de plaisir pour cette journée.
Nous avons eu le plaisir de trouver des nouveaux crapots au point de rendez-vous (le pont de la Manda) à 9h45 :
Céline : pilotesse, Cédric : le bavard, Christophe : Mad Max n° 3 sponsorisé par Alpinestar Et Sisco – un collègue de travail – et sa charmante femme.
Quant aux anciens, il y avait :
Marc-Emmanuel, Jacques,Steff : le conseiller technique,Ludo et Laeticia (Qui sont arrivés avec 10 minutes de retard !), Eric qui enfin a décidé de sortir sa tenue en cuir.
Franck qui non seulement s’est fait dépouillé mais en plus a été controlé par les gendarmes!
Et Magali, passagère de Steff.
Je dois vous avouer, monsieur le Président, qu’on a été impressionné par le nombre de voitures qui passaient devant nous au pont de la Manda et on faisait un peu la gueule de se dire qu’on allait rouler avec ce trafic mais très vite le flot a pris une direction différente de la nôtre. Tant mieux.
Nous avons donc commencé par une partie libre jusqu’à Pont de Clans.
Puis nous avons pris la direction d’Isola.
45 minutes après le départ nous voici prêt pour l’ascension jusqu’à Isola 2000 puis le col de la Lombarde. Les 17 km reliant Isola village de la station de ski, ont vu comme prévu la température descendre au fur et à mesure que nous montions (ha ha ha que je suis drôle).
Je dois également vous dire que bottesdemoto@wanadoo.fr est incapable de gérer correctement ses virages surtout quand ils sont des lacets et que Christophe a eu beaucoup de patience derrière lui ( mais au fait je serais pas en train de dire du mal de moi par hasard ?).
Nous avons donc franchi la frontière et une fois en Italie nous avons choisi notre campement au bord d’un lac. Repas frugal, ambiance bon enfant et discretion de Jacques ratée pour aller faire la petite comission.
Je dois vous dire qu’en Italie, il y a une invasion de 2cv. Ca pullule de partout. A croire que les italiens ne roule qu’en deudeuch.
Petite pose d’un heure (même un peu plus), le temps pour certains de faire la « bagarre ». Je dois vous dire monsieur le Président que certains ont essayé de s’attaquer à moi mais ils ont trouvé à qui parler ! Je les ai tous maté.
Franck a eu un petit malaise, il a fallut lui oxygener les poumons et comme Ludo n’avait que ses bottes… vous imaginez la suite.
On a dû se séparer de Steff et de Magali, car Steff devait lui aller travailler. Sniff !
Ensuite descente sur Vinadio. Arrêt à un petit pont pour prendre une photo. Un italien s’arrêtte, recule et nous propose de nous prendre tous en photo. Ils sont fous ces italiens !
Portion libre jusqu’à Borgho. Et pendant tout le trajet, on a dû croiser plus de bécanes que de voiture. IMPRESSIONNANT ! Et les pilotes sont tous en tenue cuir ! BRAVO
C’est vrai que le cuir, c’est la vraie tenue du motard mais franchement en Italie, il a fait chaud. C’est la raison pour laquelle nous avons inventer la climatisation de la combi cuir et qu’ à un arrêt à une fontaine beaucoup se sont retrouvés trempés. (PS merci aux italiens d’avoir laissé un saladier vide à côte de la fontaine, cela m’a été très utile)
Le meneur, Monsieur le Président était ludo ! Mais Christophe a apprécié cette technique car dès qu’il voyait une fontaine, il s’arretait pour se rafraichir.
Puis direction Tende, le tunnel : glacial ! Puis retour en France et descente sur la Brigue.
Arrêt boissons dans un café à la Brigue ; 1 euros 50 de réduction. Et j’ai dans la poche 5 euros à remettre pour les orphelins du club. Au café grande discussion pour savoir qui prennait l’autoroute et qui passait par Sospel. Bref, il y a eu le clan des Sospeliens (sospelois ?) et les autoroutiers.
Après le petit contrôle de gendarmerie (Merci les motards qui nous faisaient signe) et notre ami Franck libéré de la police, nous voici au croisement pour des adieux déchirants.
Quelques bécanes sont parties du côté de Sospel et l’autre moitié vers Vintimille. Mais l’ambiance ni était plus !
Arrivés devant l’entrée de l’autoroute, nous avons pris congé. On s’est tous dit rendez-vous dans un mois : même lieu, même heure même pomme. On verra si dans un mois on sera devenu des grands hommes…
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