Nous partîmes 500,
Par un prompt renfort,
En arrivant au port,
Nous fûmes 3 000… en fait de port, nous avions rendez-vous, comme d’habitude devant Mac Do, à Antibes… et nous étions loin d’être 3 000 !
Nous devions être 20, mais deux lâcheurs (ils se reconnaîtront), des petits joueurs que la moindre annonce d’une ondée rebute, nous ont fait faux bond. Que dis-je la moindre annonce d’une ondée ? La moindre esquisse d’ébauche de l’amorce d’une annonce…
La météo ayant bon dos, je pense plus volontiers pour une banale panne d’oreiller, ou mieux assurer le sacro devoir dominical… (sourires…)
Les absents ayant toujours tort, ils ont raté une occasion de passer une bonne journée… N’en parlons plus !
Quoiqu’il en soit, effectivement nous sommes partis sous un ciel lourd de nuages et sous quelques gouttes. Mais toutefois insuffisantes pour briser notre enthousiasme. A la rigueur, celui qui a été le plus inquiet a certainement été Sébastien en proie avec des difficultés liées à une crevaison lente. Cela a eu au moins le mérite de lui faire repérer tous les points où l’on peut gonfler nos chers boudins, d’Antibes à Hyères.
Dans sa grande mansuétude, le club offre le péage : donc autoroute jusqu’à la sortie Le Muy, puis direction Ste Maxime. Au départ, j’avais prévu cette descente sur cette route sinueuse à souhait comme section plaisir. Les conditions climatiques en ont décidé autrement : rares ont été ceux qui se sont risqués à essorer un peu la poignée droite, hormis bien entendu le race man de service, j’ai nommé Alain. Si bien que, après avoir laissé passer tout le monde, j’ai pris plaisir à redoubler cette colonne de touristes, pour bien vite me retrouver dans la roue d’Alain.
Portion libre terminée à la bifurcation vers Plan de la Tour, nous reprenons notre train de sénateur vers ce charmant village pour la pause café. Ici le soleil est de mise, mais la température est frisquette. Dans le petit troquet, sur la rue principale du village, les conversations vont bon train et Muriel s’extasie sur sa nouvelle monte… pneumatique. Les fumeurs se retrouvent à la terrasse, et font bronzette.
A regret, nous délaissons cette splendide petite route qui mène au col du Vignon, car vu ce qu’il est tombé les jours précédents, elle doit être quasi impraticable. Nous filons donc vers Grimaud et Cogolin avec prudence car, par endroits, la route est vraiment détrempée…
A partir de là, la route semble s’assécher quelque peu, quoique dans la descente du col de Grateloup en direction de Bormes les Mimosas quelques virages sont piégeux.
La RD 98 nous amène sans encombre à Hyères, vers ce petit resto au bord de l’eau que tout le monde attend l’appétit de chacun commence à se faire sentir.
Point crucial de la journée : suite à la récente législation sur l’interdiction de fumer dans les bars et restaurants, on assiste à un ballet étrange d’accro à la nicotine entrant et sortant sans cesse… non, j’exagère, disons que certains ont tardé à entrer et d’autres ont été prompts à la sortie… Je suis ravi de constater que la prestation du restaurateur est appréciée à sa juste valeur.
Après ce déjeuner sympathique, direction le bord de mer jusqu’au Rayol Canadel, puis petite route sur la droite pour escalader le col du Canadel. Au pied de celui-ci, arrêt pipi pour certains, mais surtout arrêt pour la pause photo. Nous en avons vu quelques uns s’éloigner vers les buissons alentours… pour quoi faire ? Nul ne le saura vraiment, mais je peux vous assurer que les fourrés résonnent encore de bruits bizarres et autres gémissements (non, je déconne…). En tous cas la photo est bonne, et c’est surtout l’occasion d’une belle crise de rigolade.
Descente du col avec prudence pour certains, route humide et étroite oblige. La Môle, Ste Maxime et retour vers Fréjus par le bord de mer : itinéraire sans problème, avec comme point final le péage du Capitou. La majorité décide d’emprunter l’autoroute pour rentrer, ne subsistent que 3 olibrius pour aller taquiner les virages de la RD 7 passant par les Adrets.
En résumé : le soleil nous a malgré tout accompagné tout au long de cette journée et chacun est rentré chez lui satisfait d’avoir passé une excellente journée.
A bientôt pour d’autres aventures…
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