Chers toutes et tous,
C’est avec une immense joie et honneur que je vais partager l’écriture avec mon amie Odette. Vous trouverez dans son récit l’infinie douceur dont cette femme est dotée.
Je parle du duo, car jusqu’à Dignes, le couple de la BMW 1600 n’était pas dans le convoi et pour revenir non plus.
J’ouvrirai donc et fermerai ce chapitre du livre de la vie des Flying Crapot’s, que j’intitulerai ‘’week-end merveilleux au cœur du Queyras’’.
Les chanceux sont Nanou et Xababa, Yves, Odile et Denis, Nat et Manu, Val et Alain, Ti Chou et Jean-Noël, Nico, Jean-Marc et Moi-même.
Le petit déjeuner pris ensemble autour des « joyeux anniversaire » chantés à la cantonade à notre Manu, pour qui les surprises ne cesseront qu’au petit matin. Quelle idée de venir à un week-end Crapot’s le jour de sa naissance ; en général c’est indélébile dans votre mémoire.
Nous partons de Mougins jusqu’à Castellane, par une des plus belles routes du monde, puis première pause café.
Les filles ; nous en profitons pour faire quelques emplettes au marché. Fraises du pays pour midi, saucissons, fromages et nougats, pour Manu qui avec son grand cœur partagera avec ses acolytes. Les victuailles ne feront pas une minute sur la table !
Nous mettons le c ap sur Dignes les Bains, avec une surprise qui nous attend là-bas !
Une tempête de ciel bleu nous accompagnera au cours de ces trois merveilleux jours ! Merci…
Arrivés au plan d’eau, nous voyons Dédette et Bellino, mais aussi notre Cissou national, Crapot’s de cœur depuis si longtemps, et adepte des week-ends.
Quelle joie, nous sommes à présent toutes et tous au rendez-vous et prêts à partager des moments inoubliables pour agrandir notre collection déjà bien garnie.
Je laisse à présent la plume à Dédette. A tout à l’heure tout en bas. Bonne lecture.
Mumu
Nous l’attendions avec impatience notre beau week-end Crapot’s ; il fût riche en aventures, découvertes, rencontres et imprévus !
Samedi matin à 9 h, par ce beau matin de printemps ensoleillé certes, mais frais et venteux, nous prenons la route . RDV à Digne-les-Bains, nous sommes tout émoustillés à l’idée des bons moments qui nous attendent.
Nous traversons la belle région du Lubéron par la D900, bordée de champs d’oliviers et de lavandes pas encore en fleurs mais il flotte dans l’air un vent de liberté.
Voici déjà Apt. Les couleurs du Colorado Provençal apparaissent au loin puis Forcalquier avec une belle petite place ensoleillée qui nous incite à faire la pause-café-croissants. Aussitôt message et photo sont adressés à notre Président pour le rassurer. Quelle belle coordination ! La réponse ne se fait pas attendre : photo de leur pause-café à Castellane.
10 h 45, il est temps de repartir. D’après le GPS nous devrions être à midi au plan d’eau des Ferréols.
Nous longeons la Durance limpide et claire, le canal d’Oraison et la Bléone pour retrouver la Route Napoléon et c’est avec une précision d’horloger que nous arrivons sur le parking du Restaurant du Lac. Le motard qui nous précède retire son casque, oh ! Surprise, mais oui, c’est bien notre Cissou ! Au même instant un vrombissement raisonne. En file indienne apparaissent nos Crapot’s ! Quelle joie d’être tous réunis, grandes accolades et gros bisous.
L’estomac de notre Président se réveille. Chacun sort ses provisions. Mais que voit-on, notre belle Mumu avec un magnifique panier de fraises de Carpentras, délicieuse douceur achetée le matin même au marché de Castellane.
Les plus gourmands se jettent, non pas dans l’eau très fraiche du plan d’eau, mais sur de bons gros magnum offerts par Nico.
Pendant que certains papotent, bronzent ou font la sieste, notre ami Yves fait luire avec application les visières des casques de quelques Crapot’s. Merci, Yves.
Il est déjà l’heure de repartir à l’aventure. Nous prenons la direction du Lac de Serre-Ponçon par la D900. Nous cheminons dans des vallées bordées de prairies fleuries. L’air est vif et parfumé.
Nous traversons La Javie, grimpons en un rien de temps le Col du Labouret puis le Col de Maure. Au loin se dessinent les beaux villages des Alpes de Haute-Provence, Seyne, la Chapelle de la Salette, les pistes de ski de Montclar. Après de nombreux lacets, s’offre à nous l’eau bleue azur du magnifique Lac de Serre-Ponçon.
Nous le contournons pour profiter pleinement de ce paysage dont on ne se lassera jamais. Nous ferons une pause café au sympathique bar du belvédère au-dessus de l’impressionnant barrage. Merci, Odile.
Notre Manu se voit offrir des mignardises avec bougie et c’est en chœur que nous entonnons un « Joyeux Anniversaire Manu ».
Après ce bon moment de détente, car il ne faut pas oublier que nos Crapot’s sont un peu en vacances, direction Embrun ! Arrivés plus tôt que prévu, nous décidons de faire le plein de nos belles machines à la station service toute proche.
Il est 17 h. L’Hôtel Restaurant Le Chalvet, lieu rempli de charme comme seule notre Mumu sait nous dégoter, nous attend noyé dans les arbres.
A peine nos moteurs arrêtés, des cris d’animaux nous parviennent. Nous apercevons volailles, lapins, moutons, chevaux….les odeurs nous chatouillent les narines…oui, nous sommes bien à la ferme !
Dominique nous accueille avec un large sourire. Notre Mumu distribue les coquettes chambres.
Après douche et délassement, vite c’est déjà l’heure de l’apéro. Merci, Xababa.
La soirée s’organise. Nico prépare sa chambre pour la réception. Nous accueillons ‘’Jacques et James’’. C’est soirée exceptionnelle en l’honneur de notre Manu qui fête ses 48 ans . Quel beau jeune homme ! Il est couvert de bisous et cadeaux. Gros éclats de rires lorsque Nico joue le photographe « transformers ».
Pendant ce temps, dehors le ciel s’est obscurci et c’est l’averse
«Nous avons eu raison d’arriver plus tôt» s’exclame notre Président,, et c’est dans l’euphorie générale que nous rejoignons la salle du restaurant.
Dominique nous sert un copieux et délicieux repas ‘’tout fait maison’’ avec les produits de la ferme et, pour finir, deux beaux gâteaux au chocolat tout illuminés des bougies d’anniversaire. C’est en chœur que nous entonnons pour la énième fois un « Joyeux Anniversaire Manu ».
Il est l’heure de dormir car demain départ à 9 h, mais comment résister à la traditionnelle bataille de polochons générale, mais cette fois avec Yves sans lunettes !
Dimanche matin, après un bon petit déjeuner pris en famille, le départ se précise lorsque notre Nico décide d’adopter un nouveau membre au sein du club en enfilant son gilet Crapot’s au fidèle toutou de la ferme !
Comme de coutume avec prudence, nous prenons la N94 en direction de Guillestre, puis nous cheminons sur la très belle route de la Combe du Queyras où serpente le Guil, eau fraîche et limpide. Nous arrivons à Château Queyras. Nous admirons au passage le colossal et superbe Fort Queyras avant d’arriver à la coopérative des artisans du Queyras de Château-Ville-Vieille. Nous y faisons le plein de délicieux produits régionaux pour le pique-nique : terrines, fromages, friandises de toutes sortes et petits souvenirs à placer dans les bagages.
Nous en profitons pour prendre un pain chaud et croustillant chez la sympathique boulangère locale qui nous sert notre boisson chaude habituelle. Tables et chaises sont dressées à l’extérieur pour profiter pleinement du soleil.
Casse-croûte dans les sacoches, il est l’heure de partir à la découverte d’un des plus beaux villages de France lorsque Jean-Louis constate que le pneu arrière de la K1600 montre quelques signes de fatigue. Nous sommes tous les deux dépités par cet incident. Va-t-il falloir arrêter là notre belle sortie et retourner seuls à l’hôtel ? Mais qu’à cela ne tienne, notre Président positive comme toujours ! Jean-Louis sera pris en charge par Cissou qui, malgré son mal au dos, accepte les kilos supplémentaires, et moi-même par notre Président. « Que ne ferais-je pas pour essayer la belle Triumph qui nous précède à chaque sortie » ?
Après une quinzaine de kilomètres, nous arrivons au pied du célèbre village de Saint-Véran situé au cœur du Parc Naturel Régional du Queyras, à 2042 m d’altitude. Saint-Véran s’enorgueillit d’être la plus haute commune habitée d’Europe. Dans le village, constitué de plusieurs quartiers, les chalets de bois et de pierre aux toits recouverts de lauzes, les fontaines, les fours à pain et les cadrans solaires sont typiques du patrimoine ’’quotidien’’ local, tandis que les nombreuses chapelles et croix de mission témoignent de la foi des habitants.
Les habitants vivent principalement du tourisme et de nombreux artisans présentent leur travail, notamment la sculpture sur bois. Station de sport d’hiver familiale, son domaine de ski est relié au domaine de Molines. Ce qui en fait la station du Queyras, la plus grande en superficie.
La visite terminée, Jean-Marc et Alain décident d’emprunter un petit raccourci pour regagner le parking pendant que les touristes que nous sommes remplissent leurs appareils photos. Ils seront également remplis de clichés de chevreuils, bouquetins, ânes, et surtout nos marmottes, qui pour notre plus grand plaisir jouent dans les pâturages, qui s’engraissent d’herbes pour les futurs troupeaux.
Il est plus de 13 heures quand soudain, l’estomac de notre Président et le nôtre crient famine. II nous faut vite trouver quelques bouteilles d’eau et un agréable endroit pour pique-niquer. Chose dite, chose faite, l’entrée accueillante d’un camping se présente à nous.
Nous partageons nos victuailles achetées le matin même, et notre Mumu, organisatrice attentionnée, nous régalent de ses délicieux sandwichs.
Le café sera pris sur la route des cols qui attendent les Crapot’s, sauf Jean-Louis qui décide de regagner seul l’hôtel pour ne pas me priver de cette balade.
Je suis triste de le voir s’éloigner lentement, mais c’est bien volontiers que j’accepte pour la seconde fois la selle Présidentielle.
Direction le Col d’Izoard, à Arvieux. Offert cette fois, par Yves et Cissou.
Les cimes enneigées se rapprochent vite. Difficile de résister à une partie de boules de neige. Notre Président escalade le talus et dresse le drapeau du club.
En quelques secondes, moi qui rêvait de marcher dans la poudreuse, je me retrouve, tel notre emblème, les fesses dans la neige. Merci, Mumu et Jean-Marc. Quel beau souvenir !!!
Nous redescendons Izoard par la face nord, traversons Briançon, pour l’ascension en toute liberté du col du Lautaret. Nous l’atteignons en quelques minutes à 2058 m d’altitude. Il y fait froid !
Nico grimpe sur le vélo géant. Nous l’entourons pour immortaliser ce bel instant sur Facebook.
Pas question de prolonger notre périple, le col du Galibier est bien fermé.
La descente se fera doucement par l’agréable N 94 qui borde la Durance, les mains encore gelées mais le cœur réchauffé par cette nouvelle aventure. Puis apparaissent les fortifications de la jolie ville de Briançon, et enfin s’ouvre à nous une large route.
Arrivés à Embrun, le plein est aussitôt fait pour le lendemain. Nico part chercher Bellino. Nous décidons de réchauffer nos corps au soleil d’une belle terrasse de café. Nous souhaitons offrir une collation à nos amis Crapot’s ainsi qu’à Jean-Marc et Mumu, les organisateurs, pour les remercier de ce beau séjour.
Les surprises continuent … en regagnant l’hôtel, mon chauffeur décide de m’offrir la primeur de mon premier Wheeling : que d’émotions, à mon âge ! J’aurai tout fait !non, il reste la tyrolienne prévue le 12 juin.
Pour notre dernière soirée, la table est encore bien garnie : foie gras et canard rôti, dessert aux fraises, le ‘’tout fait maison’’ ; le discours de notre Président, les petites blagues, le karaoké improvisé, nos mines rougies par l’air vif et le soleil, nos éclats de rire : tout exprime le bonheur.
La fatigue est bien là, demain la route nous attend et quelle route ???
Lundi matin, après une bonne nuit de sommeil et le bon petit déjeuner de notre hôte, les bagages sont vite rangés. Nous profitons pleinement des dernières minutes avec nos amis. Il flotte dans l’air un doux parfum de nature. La vie s’éveille à la ferme. Cette nuit, naissance de trois agneaux.
C’est déjà l’heure du « au revoir, à bientôt ». Chacun nous réconforte comme il le peut. Nico arrive en courant. Je lui confie moult images à partager sur le site.
Dominique échange quelques mots avec nous : a sœur jumelle tient un petit restaurant à Biot. Nous irons, c’est sûr !
Les moteurs ronronnent déjà. Nous reprenons la route, le cœur rempli de beaux souvenirs. Les motos s’élancent en direction du Col de la Bonette.
Pour la K1600 direction GAP à 50 km/h !
Un lundi de Pentecôte tout est bien fermé, nous décidons de regagner le Vaucluse par la belle D994 ; à ce rythme on a le temps d’admirer le paysage. Nous rassurons notre Président : Nyons est en vue. Au pays des olives, la pause déjeuner s’impose sur une charmante place ensoleillée.
Un beau ciel bleu azur et un petit mistral nous accompagnent jusqu’à Bédarrides.
Je rassure aussitôt notre Président.
Nous sommes désolés de ce contretemps. Dès mardi le RDV est pris : la K1600 aura deux baskets neuves !!!
Je passe le relais à notre trésorière qui sait si bien vous conter les aventures de nos magnifiques balades…………
Dédette
En effet, nous repartons en direction de Sauze le Lac, pour jouir d’une vue exceptionnelle. Nous traversons Barcelonnette pour boire un café à Jausiers. Nous revêtons les polaires et gants d’hiver pour l’ascension du col de la Bonette. La route est magique comme toujours. Les coquines siffleuses courent et traversent même la route. Il faut être prudents. Le froid nous pince, mais il est sec. Il se fera plus rude au sommet et nous mordra les extrémités du corps. Zéro degré, photos, dédicaces dans la neige, pensées qui s’envolent vers tous ceux qui ne vivront pas ce moment à nos côtés physiquement, mais qui sont gravés dans nos cœurs… Dieu que la vie est belle dans ces instants là. Elle est pure comme l’air que nous respirons à cet instant…MERCI !
Par la face sud du col, les pierres jonchent le bitume. La prudence est de mise.
Odile et Denis ont une super idée : celle de nous faire manger au gîte communal de Bousieyas. Un super moment s’en suivra, un excellent accueil du couple Laurence et Claude, une cuisine au top. Un endroit où il faut absolument vous , comme l’on fait les vingt personnes hélées ce jour là !!
Le détour par la fromagerie pour acheter les spécialités mangées à midi !
Tommes, fromages frais, yaourts, tout y est ! Stop à la bergerie de la Belloire à St Etienne de Tinée obligatoire !
A travers la vallée de la Tinée jusqu’à Carros, la température devient plus qu’agréable. Pas une goutte d’eau ne se sera manifestée. 700 kilomètres de pur bonheur !
Je remercie tous les acteurs de ce week-end, les professionnels qui nous ont accueillis et servis avec gentillesse. Je referme donc ce chapitre pour j’espère vite en ouvrir un nouveau.
Amitié sincère et profonde.
Mumu